Intervention sur l’approbation définitive du plan bruit 2025 2029

Intervention sde Patrice Leclerc, lors de la séance du 12 décembre 2025

Monsieur le Président,

Mes cher.e.s collègues

Nous arrivons, avec cette délibération, au bout d’un processus de concertation et d’élaboration de notre plan bruit Métropolitain pour les années 2025 2029.

Le diagnostic correspond largement à ce qu’attendent les habitants en matière de lutte contre les nuisances sonores.

Nous l’avions constaté c’est surtout le bruit lié à la circulation automobile qui les préoccupe.

 La ville de Paris a fait des efforts pour le périphérique et il y a une satisfaction des riverains du fait de la baisse de la vitesse à 50km/h.

C’est à l’Etat d’intervenir pour généraliser les protections phoniques sur les portions autoroutières qui traversent les zones denses.

Sans attendre, il faut généraliser la baisse de la vitesse à 70km/h sur l’ensemble des voies autoroutières pénétrantes.

La généralisation des véhicules électriques ou hybrides permet aussi un progrès, encore faut il permettre à tous d’accéder à ces véhicules.

Concernant les voies de chemin de fer ou le réseau RER ou métropolitain, des efforts ont été faits sur le matériel roulant, mais faut-il le rappeler, la banlieue ne bénéficie pas systématiquement de l’enfouissement des lignes.

Je ne prendrais pour exemple que le Charles de Gaulle express qui n’a pas prévu la protection des riverains. Ce sont des dizaines de trains supplémentaires qui vont circuler sur des voies déjà surchargées.

Nous l’avons dit ici à plusieurs reprises, grâce aux cartographies en notre possession nous avons des points noirs dans nos banlieues qui cumulent tous les handicaps et toutes les pollutions sonores et de l’air. Il nous faudra les traiter en premier. Les populations populaires sont les premières victimes de ce cumul de nuisances.

Nous plaidons pour une Métropole stratège qui garderait les compétences de lutte contre toutes les formes de pollution et celles de la prévention des crues et inondations.

Dans le syndicat mixte que notre groupe a imaginé, l’ensemble des collectivités seraient présentes.

Car aujourd’hui les décisions de la Métropole dépendent du bon vouloir des acteurs du transport mais aussi de la Région, des départements et de l’Etat.

Les coupes drastiques faites par le gouvernement dans les budgets liés à l’environnement ne sont pas forcément de bon augure pour permettre la réalisation de ce que notre Métropole propose. Quant aux Départements et aux communes le garrot budgétaire qui leur est une nouvelle fois imposé verra leurs investissements se réduire drastiquement.

Oui il est nécessaire d’avoir une planification écologique au niveau métropolitain.

La Métropole a posé les bases d’une ambition, souhaitons qu’elle ne soit pas seule à la porter.

Je vous remercie